En ce début d’année 2019, plusieurs articles fleurissent sur l’installation de nouveaux agents de recherches privées récemment installés. Un métier qui grandit et évolue en même temps que les mœurs et qui, malgré le côté mystique qu’il peut avoir, est très encadré et doit devenir un maillon mieux considéré de la chaine judiciaire.
Agrément personnel du dirigeant, agrément associé et autorisation d’exercer pour l’entreprise, voici les différents documents nécessaires afin d’exercer la profession. A cela s’ajoute une obligation de diplôme qui peut être obtenu dans les 4 formations dispensées en France.
Le CNAPS – Conseil National des Activités Privées de Sécurité – est chargé du contrôle de la profession ainsi que de celle des agents de sécurité. A ce titre, une taxe, appelée taxe CNAPS est appliquée sur toutes les prestations de services entrant dans son champ d’application. Néanmoins depuis quelques mois la suppression de cette taxe au 1er janvier 2020 est évoquée par le gouvernement.
Il faut noter que la proportion d’entreprises est en augmentation par rapport aux particuliers dans la clientèle des détectives privées.
Concurrence déloyale, vols, recherche de débiteur ou encore contrôle d’arrêt maladie sont autant de problématiques traités par notre profession. Les chefs d’entreprises sont de plus en plus enclins à faire appel à un professionnel de l’investigation afin de contrôler une situation et établir la réalité des faits.
Il est notoire, dans le milieu, que le statut d’auxiliaire de justice, serait un accomplissement pour toute la profession et la reconnaissance d’un métier. En effet, malgré la relativement récente règlementation de la profession, l’application des textes lois parait parfois vouloir limiter voir empêcher l’exercice des agents de recherches privées.
Articles : Lezennes Détective privé, un vieux métier qui a encore de l’avenir / Une femme détective privée à Rouen