Profession mystérieuse et mystifiée, le détective privé est souvent imaginé comme un homme toujours dans l’ombre, caché par son imperméable et son chapeau. La réalité est bien différente, pas de journaux troués pour espionner dans un parc ni de bouteille de whisky (en tout cas pas pendant le travail).
La profession a été règlementée par la loi de 2003, dite « loi Sarkozy », et est régie par le CNAPS (Conseil National des Activités Privées de Sécurité) depuis 2012, année d’instauration d’un Code de déontologie. Cette règlementation a notamment régulé la profession avec l’obligation de l’obtention d’un diplôme, d’un agrément et d’une carte professionnelle (à cela s’ajoute une autorisation d’exercer pour les sociétés).
Il existe aujourd’hui en France 4 cursus possibles pour obtenir le diplôme :
A savoir : il faut différencier le CQP, permettant de travail en tant que salarié, du TITRE, permettant de gérer une agence.
Cette fois ci, les idées reçues trouvent leur lot de vérité. Oui un détective doit être curieux, mais pas forcément comme on l’entend. Il faut être curieux notamment de l’évolution de la loi qui détermine les contours de notre profession et de nos interventions.
Honnêteté, patience et réactivité sont également indispensables.